Chroniques du CNB

Episode 11: Destination: Bretagne

histoire

Comme évoqué dans les épisodes précédents, la sortie école de Golfe Juan des années 90, était toujours complétée par des week ends de 3 ou 4 jours ( Assention ou Pentecôte), souvent tournés vers la Bretagne.

 

 

 

 

Des Glénans en passant par Camaret, Perros Guirec ou Roscanvel, il y en avait pour tous les goûts et pour tous les niveaux.

 

 

 

 

Pour nous rendre sur les îles du Glénans, nous partions de Beg Meil à côté de Bénodet, avec le club local, afin de rejoindre la base de l'école de voile du même nom.

Rien de plus sauvage que cet archipel en pleine mer qui nous offrait un dépaysement total.

 

 

Ici, la faune marine est des plus riche avec nombre de tourteaux, homards, araignées et bancs de bars, un vrai régal pour les yeux.

 

 

A Camaret, c'est la classe, le top du top en matière d'accueil. Le club Léo Lagrange peut recevoir des groupes de plongeurs au sein de sa structure très organisée.

 

 

Hébergement et repas sur place, local avec vestiaire, douche, bacs de rinçage pour le matériel, bref la totale ( sans faire de pub !)

 

 

Quant aux spots de plongée, à la pointe de la Bretagne, ils ne manquent pas. Le mur de la fraternité, l'épave du Marco Polo, le swansea, la basse petite Hermine ,ou la roche pointue, la pointe de Liéval, autant de sites de plongée pour débutants ou pour plongeurs expérimentés.

 

 

• A Perros Guirec, là c'était spartiate!

Toutes les plongée se faisaient en partant du phare de Ploumanach.

Mais pour y parvenir, il fallait partir du parking tout équipé, avec chaussons et bloc sur le dos, parcourir 500 mètres, avant d'arriver à la mise à l'eau.

Le Briefing d'avant plongée permettait de récupérer un peu et c'est par binômes que nos plongeurs s'égayaient dans l'eau.

 


Là bas, le courant est fréquent et il fallait être très attentifs, surtout avec les débutants.

Un jour, alors que la plupart des plongeurs étaient rentrés au parking, on constata en faisant l'appel qu'il nous manquait un binôme. Panique à bord. Nous retournâmes à plusieurs vers le phare, ou se trouvaient nos deux manquants.

 

Ils étaient là, perdus et épuisés, leurs blocs et leurs ceintures de plomb avaient disparu.

Et surtout, ils étaient couverts d'écorchures, leurs combinaisons déchirées.

Pris dans le courant, ils avaient été drossés sur les récifs et, pour s'extraire de l'eau, avaient décaplé bloc et ceinture.


Quelle aventure et quelle expérience pour nos deux plongeurs qui furent ramenés à bon port, pour un repos bien mérité.

 

 

Le lendemain, la mission était de récupérer le matos perdu en mer, ce qui fut fait avec soulagement. Plus de peur que de mal pour nos plongeurs, et leur matériel Et que de nouveaux souvenirs encore dans l'histoire du CNB.

 

 

 

A suivre

 

Patrice