Chroniques du CNB

Episode 3: Après l'orage, le beau temps

histoire

La volonté d'exister au sein du CNB, de la part des dirigeants de la plongée était forte et s'exprimait sous toutes les formes.

Quelques exemples:

 

- On nous privait de subventions, qu'à cela ne tienne, nous gagnerions notre autonomie financière, notamment à travers les cotisations certes élevées, mais indispensables pour notre fonctionnement.

 

– On voulait nous imposer un encadrement de nos séances, nous répondions par le sérieux de notre école de plongée et la qualité des formations de cadres, notamment initiateurs, démontrant que nos diplômes n'étaient pas bidons, mais garantissaient la sécurité indispensable sur le bassin.

 

– On nous déniait toute crédibilité en tant qu'organisation sportive et de loisirs, qu'importe nous en faisions la démonstration par l'intermédiaire des résultats de nos formations, de notre communication auprès des élus dans les mairies, par notre capacité à organiser des spectacles avec du public, des initiatives et des manifestations sur le bassin et à l'extérieur.

 

– Nous montrions ainsi comment se déroule un examen d'initiateur sur le bassin, comment sauver une personne en difficulté , comment évoluer en groupe dans les lignes d'eau.

 

– Nous organisions chaque année en fin de saison, des démonstrations de sauts debout, des cascades enroulées ou avec bascule arrière, des exercices sous l'eau, dans le noir avec nos phares, avec jets de bulles, des relais en PMT, des démonstrations de matériel de plongée, mais aussi des baptèmes pour lezs petits et les grands.

 

Bref, toute la panoplie de nos activités de plongée et d'évolution sur le bassin y passait, le tout en présence d'un large public enthousiaste et totalement acquis à notre cause.

 

C'est à ce prix et avec la fidélité, l'engagement de ses cadres et de ses adhérents, que la section plongée obtint début 90, son autonomie financière et un mode de fonctionnement indépendant.

 

Ses dirigeants étaient enfin reconnus et son statut officialisé.

 

Les efforts avaient enfin payé.

A suivre

 

Patrice