Chroniques du CNB

Episode 12: Les années mers chaudes

histoire

A la fin de la décennie 90, le CNB changea d'optique et porta son attention vers des destinations plein sud, voire tropicales, plus exotiques quoi!

 

Les plongeurs du club, et notamment ses cadres, lassés sans doute des plongées «froides», furent attirés vers des spots Egyptiens ou Caribéens.

 

 

 

 

Et tout ce petit monde découvrit le plaisir immense des plongées en mer rouge, aux Antilles ou à Cuba.

C'est ainsi qu'en 1998, la première sortie école du CNB, jeta son dévolu sur Hurghada, station Egyptienne renommée pour son cadre idyllique, son accueil hors pair pour les plongeurs du monde entier.

 

 

Structures hôtelières luxueuses, bateaux de plongée confortables et parfaitement équipés, marins à bord chaleureux et efficaces. Et surtout, une eau à 25 degrés minimum, de quoi enthousiasmer nos plongeurs en recherche d'émotions fortes.

Quel bonheur de s'équiper léger et de profiter du coup de main de l'équipage à bord, quel plaisir de plonger du bateau dans une eau chaude et translucide, quel spectacle de découvrir cette faune riche en diversité et cette flore si colorée.

 

 

Loin de nous de vouloir comparer les fonds et les animaux marins de nos côtes de Bretagne ou de méditerranée qui nous avaient ravis toutes ces années. Ce qui s'offrait à nos yeux en mer rouge était d'une toute autre nature et sans commune mesure.

 

Des spots à faible profondeur, dans une clarté et une lumière qui faisaient ressortir toutes les couleurs des coraux et des poissons, sans avoir à s'équiper d'un phare ou d'une lampe, c'était fascinant.

 

 

Et puis, pratiquer les exercices,gagner en aisance dans les différents ateliers, étudier et progresser dans un tel milieu, rendait la formation plus légère et moins stressante.

 

Les retours de plongée étaient détendus, les débriefings se faisant sur le pont du bateau, au soleil, chacun(e) s'expliquant et échangeant avec son moniteur en totale décontraction.

 

 

Les repas du midi se prenaient, soit à bord soit à l'hôtel, en fonction de l'éloignement des sites de plongée, dans une ambiance conviviale et chaleureuse.

Au débarquement, pas de manutention de matériel, les charges étant la plupart du temps, du ressort de l'équipage tout dévoué à cette tâche ingrate.

 

 

En fin d'après midi, avant d'aller se restaurer, les plongeurs se retrouvaient dans le parc de l'hôtel, pour un dernier échange, autour d'un apéro bien évidemment.

Les soirées étaient libres, chacun s'occupant à sa façon, mais la tendance était de se rendre dans la vieille ville – down Town- , après avoir hélé un taxi et négocié le prix avec le chauffeur.

 


Par petits groupes, nos plongeurs s'affairaient dans les échopes et autres magasins à épices, objets anciens, bibelots et tee- shirts.

Puis, retour à la case hôtel, toujours par taxi négocié, et dodo; la tête remplie de souvenirs.

En attendant d'autre aventures le lendemain.

A suivre

 

Patrice