Chroniques du CNB

Episode 6: La nage en eau vive

histoire

Parmi les nombreuses activités organisées par le club de plongée, il en est une que les adhérents appréciaient particulièrement, c'était la nage en eau vive.

 

Un rendez vous annuel à ne manquer sous aucun prétexte, dans le parc du Morvan, à Dun les Places, au bord de la cure, oû nous attendaient les émotions fortes des descentes en «hydrospeed».
Installés dans le camping ou à l'hôtel au bord de l'eau, les amateurs de sensations ultimes, se relayaient pour affronter les rouleaux et cascades de cette tumultueuse rivière, plus torrent que rivière d'ailleurs.

 

 

Les premiers s'équipaient de combinaisons renforcées aux genoux et aux cuisses par des mousses ou des salopettes,et parfois de casques, tandis que les autres les accompagnaient en voiture en amont du parcours et vice versa.


Par groupes de 5 ou 6, les nageurs se mettaient à l'eau avec leur hydrospeed et dévalaient le cours d'eau impétueux durant une bonne heure de descente.

 

 

Sensations fortes garanties à l'approche du «taureau» (appelé également la machine à laver) ou du fameux «goulou» oû il ne fallait pas se planter, sauf à boire la tasse et se faire retourner.

 

 

Les premiers donnaient les consignes pour passer et assuraient la sécurité des suivants, n'hésitant pas à les sortir de l'eau au besoin avec force cordage et bouée de secours.

 

 

Trois ou quatre descentes durant le week end selon l'envie et la fatigue, le tout entrecoupé de boissons chaudes et de pique nique en famille, telles étaient ces journées de plaisir dans la nature pour nos nageurs épuisés mais ravis qui se disaient au moment du retour sur Paris, «vivement l'année prochaine »

 

 

 

 

 

A suivre

 

Patrice